Prix Hors Champ            

 

Le prix Hors Champ a été remis à la suite de l’Assemblée Générale de l’association
Culture et Bibliothèques Pour Tous, le 5 juin 2019 à :

 Jusqu'à la bête

 de Timothée DEMEILLERS
Editions Asphalte

   

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Le  prix Hors Champ a été remis le 5 juin 2019 à Timothée Demeillers pour son deuxième roman Jusqu’à la bête, aux éditions Asphalte. Le récit haletant d’un homme poussé à la folie par ses conditions de travail dans un abattoir. Un livre très fort et émouvant qui a touché les lecteurs des Bibliothèques pour tous. Venu rencontrer son public, l’auteur s’est prêté au jeu de l’interview. Pourquoi avoir écrit un roman sur un abattoir ? Parce qu’il y a travaillé justement pendant quatre mois.
« J’ai voulu raconter ce lieu, ces gens rencontrés,  la dureté du travail,  cet univers : le sang, le froid, le bruit, la cadence, la tôle,  toutes ces choses qui m’avaient marqué. L’abattoir sans doute, mais ce dont je voulais parler c’est de l’aliénation à travers le travail, des nouvelles méthodes de management qui poussent à la folie ; je voulais dire comment on arrive à déshumaniser les gens. Le livre est sorti au moment où on parlait de la souffrance animale dans les abattoirs, mais c’est de la souffrance humaine qu’il parle. »

Le  prix Hors Champ a été remis le 5 juin 2019 à Timothée Demeillers pour son deuxième roman Jusqu’à la bête, aux éditions Asphalte. Le récit haletant d’un homme poussé à la folie par ses conditions de travail dans un abattoir. Un livre très fort et émouvant qui a touché les lecteurs des Bibliothèques pour tous. Venu rencontrer son public, l’auteur s’est prêté au jeu de l’interview. Pourquoi avoir écrit un roman sur un abattoir ? Parce qu’il y a travaillé justement pendant quatre mois.

« J’ai voulu raconter ce lieu, ces gens rencontrés,  la dureté du travail,  cet univers : le sang, le froid, le bruit, la cadence, la tôle,  toutes ces choses qui m’avaient marqué. L’abattoir sans doute, mais ce dont je voulais parler c’est de l’aliénation à travers le travail, des nouvelles méthodes de management qui poussent à la folie ; je voulais dire comment on arrive à déshumaniser les gens. Le livre est sorti au moment où on parlait de la souffrance animale dans les abattoirs, mais c’est de la souffrance humaine qu’il parle. »

 


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